AD intérieurs 2013 : Métamorphose (suite 1)



La “salle à manger de rouille et d'os” de François-Joseph Graf





Le créateur. Architecte DPLG, François-Joseph Graf s’est fait une spécialité des chantiers liés aux monuments historiques, comme son réaménagement des period rooms du musée des Arts décoratifs à Paris. Passé maître des univers cohérents où architectures, mobilier et motifs déclinent les mêmes graphismes, cet esthète, qui pousse le raffinement à l’extrême, propose depuis peu une collection d’accessoires féminins présentés dans sa boutique-salon de l’avenue Montaigne. Il poursuit également son activité de décorateur



L’espace. François-Joseph Graf agence un vaste espace aux murs recouverts de métal en une salle à manger faisant également office de salon-fumoir. Au centre de la pièce, la table et ses chaises ; sur le côté, de petits canapés et des fauteuils clubs pour prendre un verre. Un mobilier exclusif qui mêle métal, bois, ivoire et corne. Ces matériaux précieux et bruts créent un décor abstrait, sans référence précise, pour définir un art de vivre novateur.







Le “salon de compagnie” d'Elliott Barnes





Le créateur. Architecte américain, Elliott Barnes collabore à ses débuts avec Andrée Putman. Il fonde son agence parisienne en 2004, et enchaîne les chantiers : conception des salons de réception de la maison de champagne Ruinart à Reims, inauguration du Ritz-Carlton dans le parc Wolfsburg du groupe Volkswagen en Allemagne.



L’espace. Revisitant une typologie d’espace typique du XVIIIe siècle, comme en disposait Marie-Antoinette au Petit Trianon, Elliott Barnes réinterprète dans un esprit contemporain les éléments clés d’un salon de compagnie. Ainsi, une cheminée est composée d’un assemblage de feuilles de verre, un lit de paresse s’intègre dans les feuilles d’un paravent cocon, les motifs ultra-graphiques des tables de jeu répondent aux boiseries de la pièce. Une série de portraits de famille – celle de l’architecte –, réalisés par des artistes afro-américains, habille les murs, et souligne la démarche intimiste et chaleureuse du projet.





Elliott Barnes a réuni son père, son fils, son frère et son neveu. L’artiste américaine Kenturah Davis les a dessinés en écrivant un poème de Rudyard Kipling « if ».

Leur père lui a appris ce poème avec son frère, qu'il a appris à son tour à son fils et que bientôt son neveu  connaîtra

Je trouve l'idée génial !!! 



La semaine prochaine je vous inviterai à découvrir deux nouvelles pièces et vous parlerai de leurs créateurs7



Décoratrice d'intérieur
Home stager
Graphiste 3D
www.ateliercoraliereynard.com



2 commentaires:

  1. Belle présentation de ces deux créateurs et merci de nous faire découvrir aussi une facette de leur "âme"...comme le poème IF apprit de génération en génération dans la famille d'Elliott Barnes. Je me permets de souligner que ce magnifique poème est connu en France sous le titre "Tu seras un Homme, mon fils" (le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1910) traduit de l'anglais par André Maurois (1918).
    Bises...on attend les deux nouvelles pièces. ANNE MARIE

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  2. Astuce pour rechercher ou vendre une oeuvre d'art :
    Je vous invite à visiter www.self-artworks.com

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    J'espère avoir le plaisir de voir vos nouvelles oeuvres sur www.self-artworks.com

    Bien cordialement

    Bernard ROUSSELOT

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